Tu adores parler du droit, d’agriculture, d’environnement, de santé, d’éducation, ou encore de tech… Mais comment faire de cette passion le point de départ d’un mémoire universitaire solide ? Voici nos conseils pour transformer ton intérêt personnel en une problématique de mémoire claire, pertinente, et bien cadrée.
1. Commencer par ce qui te fait vibrer
Tu veux que ton mémoire soit plus qu’un devoir ? Alors commence par ce que tu aimes. Une passion pour les plantes médicinales, la consommation locale, les réseaux sociaux, l’innovation agricole ou encore le climat, peut devenir un excellent point de départ.
Mais attention, l’idée seule ne suffit pas. Il faut que ta passion rencontre un enjeu académique ou de société.
Exemple : Quel rôle jouent les réseaux sociaux dans la valorisation des produits agroécologiques en Cote d’Ivoire ?
2. Faire le pont avec ta filière
Une passion peut être abordée de plusieurs façons, selon ta formation :
- En droit : Les dispositifs juridiques encadrant l’agriculture biologique.
- En gestion : Le marketing des marques locales face à la concurrence des produits importés.
- En sociologie : La perception des produits bio chez les jeunes urbains.
Astuce : fais une carte mentale avec ta passion au centre, et les possibles angles de traitement autour, selon ta filière.
3. Lire pour affiner ton sujet
Avant de poser ta problématique de mémoire, fais un tour sur Google Scholar, ResearchGate, ou des mémoires en ligne. Cela t’aide à :
- Ne pas répéter ce qui a déjà été fait.
- Repérer les questions qui restent sans réponse.
- Trouver des exemples, concepts et auteurs à citer.
Tu veux traiter le licenciement abusif ? Regarde ce qui se dit au Sénégal, en France ou au Burkina, et contextualise ta problématique selon ta région ou ton pays.
4. Formuler une vraie problématique de mémoire
Ne confonds surtout pas le sujet et problématique.
Sujet : L’impact du numérique dans l’agriculture au Mali.
Problématique : Comment les plateformes numériques améliorent-elles l’accès aux marchés pour les producteurs maraîchers à Bamako ?
Ta problématique doit être :
- Précise
- Contextualisée (un lieu, un moment, un public)
- Ouverte (tu vas répondre, pas juste décrire)
- Faisable (accès aux données, aux acteurs…)
5. Penser à la faisabilité du sujet
Tu es peut-être passionné(e) par les fermes verticales au Japon, mais as-tu accès à des données ? Des acteurs à interviewer ? Une base bibliographique ? Un sujet intéressant sur le papier doit aussi être réalisable dans ton contexte.
Un bon mémoire, c’est 30 % d’inspiration, 70 % d’organisation.
6. Ajouter ta touche d’originalité
Tu veux te démarquer ? Choisis un angle peu traité, croise les disciplines ou interroge un terrain concret. Par exemple :
- L’intérêt des élèves en zone rurale pour les potagers scolaires au Bénin.
- Le rôle des influenceurs agricoles dans la promotion du consommons local.
Transformer une passion en problématique de mémoire est possible, et même souhaitable ! Cela donne du sens à ton travail, te garde motivé(e), et montre à ton jury que tu es engagé(e). La clé, c’est de structurer ta démarche, de lire, d’interroger le réel, et de t’appuyer sur les bonnes méthodes. Chez Classe du Bio, on croit qu’un bon mémoire, c’est un sujet qui te parle et qui parle aussi au monde.